Les certificats serveur sont devenus indispensables

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Les certificats serveur sont devenus indispensables et on vous explique pourquoi.

Afin de rassurer les utilisateurs de son site web et faciliter les transferts de flux de données, il s’avère impératif pour une organisation de justifier de son identité digitale. Et plus les échanges numériques concernent des données confidentielles, plus l’internaute voudra s’assurer de l’identité du propriétaire du serveur ou du site internet ainsi que de de la confidentialité des échanges.

C’est justement le rôle des différents certificats de serveur, sortes de carte d’identité numérique dont le propriétaire est une personne morale, permettant d’authentifier les organisations et de sécuriser les sessions en ligne à l’occasion d’échanges de données. Même si chacun a son usage propre.

Le certificat Cachet Serveur pour signer d’importants volumes et ainsi sceller les données transmises

Le certificat Cachet Serveur de signature permet ainsi de signer numériquement d’importants volumes de documents en simultané et d’en garantir à la fois l’authenticité et l’intégrité. Avec lui, il est facile de prouver que les données n’ont pas été modifiées. Son utilisation est assez fréquente pour les factures électroniques, les bulletins de paye ou les copies fiscales.

Le certificat SSL pour sécuriser sites internet et noms de domaine

Le certificat SSL est lui installé sur un serveur web afin de sécuriser les échanges d’informations entre un serveur et un navigateur, tout en permettant au propriétaire du site web de « prouver » son identité aux visiteurs. Ce certificat SSL, qui active le protocole HTTPS, affiche alors un cadenas dans la barre d’adresse du navigateur.

Dans le détail, il en existe trois types, en fonction du niveau de qualification. Attention : pour le certificat à validation de domaine (DV) aucune vérification de l’existence de l’entreprise n’est effectuée par une autorité de certification. Il est donc fortement déconseillé de les utiliser. C’est pour cette raison que vous ne les trouverez pas au catalogue produit de ChamberSign.

Ce qui n’est pas le cas du certificat à validation d’organisation (OV), dont l’existence de l’organisation ainsi que le propriétaire du nom de domaine ont été vérifiés par le tiers de confiance ayant délivré le certificat. Ni d’ailleurs du certificat à validation étendue (EV) : si l’existence de l’organisation ainsi que la propriété du nom de domaine ont été vérifiées par l’autorité de certification, ce certificat, active également la barre verte dans le navigateur. Les certificats SSL EV sont usuellement utilisés pour sécuriser tous les sites marchands effectuant des transactions bancaires.

À noter que ces certificats serveur permettent également de sécuriser les serveurs et de chiffrer les données entrantes. Ils peuvent être installés sur les serveurs internet des entreprises, comme les intranets, ainsi que les comptes de messagerie tels que sur les serveurs exchange.

Un certificat pour l’authentification mutuelle de deux serveurs

Enfin, le certificat SSL   authentification Serveur – Client permet à deux serveurs de s’authentifier mutuellement, dès lors qu’ils en sont tous les deux équipés. Ce type de certificat de serveur est par exemple utilisé par l’Agence pour l’informatique financière de l’Etat, pour sa solution mutualisée Chorus Pro destinée aux structures publiques. Ou par les copropriétés devant s’immatriculer auprès du registre en ligne, afin de pouvoir connecter leur logiciel de gestion à la plateforme publique d’enregistrement.

Ce type de certificat serveur client permet de garantir la confidentialité des données transmises et authentifie fortement le propriétaire du serveur.

Pour plus d’informations sur les certificats serveur

Contributeur :
Virginie Delamare Thevenin
Responsable marketing communication
ChamberSign France